Lettre ouverte : Sauvegardons l’INC !

L’Adéic est co-signataire de la lettre ouverte ci-dessus, adressée au Premier Ministre, au ministère de l’Economie et à la secrétaire d’état à la consommation, pour garantir la sauvegarde de l’INC, organisme d’intérêt public dont les subventions sont de plus en plus réduites.

La version PDF est téléchargeable ICI

Un million de bénéficiaires potentiellement exclus du chèque énergie par l’État !

[Communiqué de Presse]

Après l’annonce d’une augmentation de près de 10% des prix de l’électricité résultant de la sortie progressive du bouclier tarifaire, le gouvernement envisage désormais d’exclure potentiellement près d’un million de bénéficiaires du chèque énergie alors qu’ils remplissent les critères pour l’obtenir. Les signataires de ce communiqué (ADEIC – AFOC – Association Léo Lagrange Pour la défense des Consommateurs – AUE – CGL – CLCV – CNAFAL – CNAFC – CNL – CSF – Familles Rurales – Familles de France – Secours Catholique – UFC-Que Choisir – UNAF) dénoncent une véritable inégalité d’accès à l’aide publique en raison d’une carence de l’administration. C’est d’autant moins acceptable que le montant de ce chèque couvre à peine l’augmentation des taxes imposées par le gouvernement aux tarifs de l’énergie.

Les nouveaux ayants droit au chèque énergie risquent de ne pas recevoir de chèque en 2024, et de ne pas bénéficier des protections associées, parmi lesquelles l’interdiction de réduction de puissance électrique pendant la trêve hivernale (entre le 1er novembre 2024 et le 31 mars 2025).

Un projet de décret mis en consultation au Conseil Supérieur de l’Energie indique que seuls les bénéficiaires de ce dispositif en 2023 recevraient un chèque du même montant en 2024, sur la base de leur revenu fiscal de référence de 2021. La disparition progressive de la Taxe d’Habitation, annoncée il y a 4 ans, est la cause de l’impasse dans laquelle se trouvent les services fiscaux pour identifier les occupants d’un même foyer et calculer le nombre d’unités de consommation (avec un plafond de 11 000 euros par unité de consommation).

La DGEC estime que chaque année, 1 million de ménages accèdent pour la première fois au bénéfice du chèque énergie. Les laisser à la porte alors que leurs revenus correspondent au critère d’éligibilité est inacceptable et scandaleux. C’est incompréhensible, alors que les tarifs réglementés de vente d’électricité ont augmenté de 39% depuis début 2023, que la sortie progressive du bouclier tarifaire génère une augmentation du prix de l’électricité de 10% depuis le 1er février 2024, que la taxe sur le gaz (TICGN) vient de passer de 8 à 16%, que le tarif d’acheminement du gaz va majorer la facture de chauffage de 5,5% et que celui de l’électricité augmentera très probablement dans le même ordre de grandeur dans les prochains mois. Permettre aux ménages répondant au critère de ressources inscrit dans la loi d’accéder au chèque énergie 2024 est une exigence. Il est possible à titre dérogatoire, et en l’attente d’un dispositif pérenne, de l’attribuer à ce million de ménages qui peut y prétendre sur la seule base du revenu fiscal de référence 2022, en prenant en compte les parts fiscales déclarées. Le budget nécessaire est estimé à environ 500 millions d’euros à partir des évaluations communiquées par la DGEC, c’est un enjeu majeur de justice sociale, l’égalité d’accès aux aides publiques doit prévaloir.

Les milliards d’euros perçus via l’augmentation des taxes sur les factures d’électricité depuis le 1er février absorberont à eux seuls et très largement cette aide sans laquelle un million de nos concitoyens plongeront encore un peu plus dans une précarité inacceptable. L’hiver dernier, 26% des ménages déclaraient avoir souffert du froid chez eux, selon le Médiateur National de l’Énergie. Combien seront-ils l’an prochain ?

La balle est dans le camp du Ministre de l’Économie en charge de l’Énergie pour mettre fin à la situation ubuesque proposée par l’administration.

 


Depuis quelques années, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander une réévaluation significative du montant du chèque énergie et de son assiette fiscale, qui n’ont pas évolué depuis 2019, malgré la forte augmentation des prix de l’énergie. D’un montant compris entre 48 et 277 euros, en moyenne de 150 euros, ce dispositif bénéficie chaque année à environ 5,6 millions de foyers modestes. L’augmentation du coût de l’électricité en février 2024 est évaluée par le Ministère de l’Économie et des Finances, pour une maison de 4 personnes chauffées à l’électricité, à 213 euros, et à 91 euros avec un chauffage au gaz (auxquels viennent s’ajouter 112 euros liés à la hausse de la TICGN). Le chèque énergie 2023 ne compensera donc même pas les augmentations de l’année…


 

Contacts :

Françoise Thiebault (CNAFAL) : 06 80 10 83 64

Jean-Yves Mano (CLCV) : 06 81 99 31 50

Niki Vouzas (Familles Rurales) : 06 49 49 75 17

Les bienfaits d’un repas de Noël végétarien

Les bienfaits d’un repas de Noël végétarien.

Après des propositions de menus pour essayer de réduire le coût des repas de fêtes, pourquoi ne pas envisager un Noël végétarien ?

Hormis des aspects évidents liés au bien-être animal, adopter un menu végétarien pour Noël a de nombreux avantages. Le premier, et pas des moindres en ce moment, est celui également du coût. Les produits animaux sont ceux qui coûtent les plus chers à Noël. Pensez à l’allègement de votre budget en supprimant foie gras, saumon fumé et dinde. De nombreuses alternatives toutes aussi festives existent !

De plus, sur le plan de la santé, un repas végétarien a beaucoup d’atouts. L’ANSES a mis en effet en évidence le lien entre cancer rectal et la consommation de viande rouge et autres charcutailles (voir le rapport sur leur site). Un excès de leur consommation est aussi associé au cholestérol et aux maladies cardiovasculaires. Inclure un peu plus de végétal dans votre assiette préserve ainsi la santé de votre famille. Récemment de nombreux reportages ont aussi mis en avant la consommation gigantesque d’antibiotiques par les animaux, qui se retrouvent évidemment à terme dans vos assiettes.

En mangeant végétal vous faites également un geste pour la planète. En effet selon un rapport de la FAO de 2016, l’élevage serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. C’est plus que le secteur des transports (14%).

En adoptant une nourriture végétale et en faisant baisser la consommation de viande, cela libère des terres agricoles qui pourront à terme être utilisées pour la production de légumes et de protéines végétales. Cela pourrait mettre fin à la faim dans le monde puisque 20 % de la surface agricole actuellement utilisée par l’élevage suffirait à produire la quantité de protéines végétales nécessaires pour nourrir l’humanité. Si ces sujets vous intéressent, lisez « comment j’ai arrêté de manger les animaux » de Hugo Clément qui est très abordable et relate tous les bienfaits d’une alimentation (plus) végétale.

Une fois tous ces avantages présentés il reste une question : que peut-on envisager pour un repas de fêtes, si l’on ne mange ni viande ni poisson ?  Voici une suggestion de menu mais internet ou encore youtube regorgent d’idées de menus de fêtes végétariens.

Apéro : toast de houmous et tapenade. Le houmous se twist à l’infini (notamment pour avoir de magnifiques couleurs sur le plateau de toasts). Vous pouvez ajouter un peu de betterave pour avoir un joli violet, de la courge pour en avoir de l’orange, etc..

Entrée : si vous êtes habitués aux terrines, une bonne alternative est une terrine de champignons et tofu fumé.

Plat : wellington végétarien ou Courge farcie aux légumes et céréales.

Dessert : il y a rarement de la viande au dessert. Mais pourquoi ne pas pousser le défi encore plus loin et tenter un dessert vegan. ? Il existe des recettes de bûche sans œuf ni lait notamment sur le site de chef Simon. Si vous n’êtes pas très bûche, le carrot cake se véganise très facilement également.

En adoptant un menu végétarien pour les fêtes vous ferez sûrement des heureux, notamment chez la plus jeune génération qui est très sensible à ces considérations.