La fermeture progressive du réseau cuivre

Vous passez par l’ADSL pour vous fournir en services téléphoniques et internet. Vous n’avez pas encore accès à la fibre optique car vous vivez dans un endroit où elle n’est pas déployée. Eh bien, cet article vous concerne ! L’Adéic vous explique ce qui va changer prochainement dans votre situation et de quelle manière vous allez devoir vous y préparer.  

L’ADSL, qu’est-ce que c’est? 

Cela signifie Asymmetrique Digital Subscriber Line. C’est ce qui vous permet de bénéficier d’une connexion internet à haut débit. La ligne ADSL utilise les mêmes fils de cuivre que les lignes téléphoniques pour transmettre les données numériques jusque chez vous. Le problème, c’est que le réseau cuivre qui fournit les services téléphoniques et Internet est vieillissant et il n’assure plus une qualité de connexion suffisante pour les usages actuels du numérique. C’est pourquoi le réseau cuivre (qui appartient à l’opérateur réseau Orange), va fermer progressivement et qu’en 2030, il n’existera plus. L’État a décidé de moderniser les infrastructures de téléphonie fixe et d’internet et de favoriser le déploiement de la fibre optique partout où elle n’est pas déjà présente. 

Comment se préparer en amont à la fermeture du réseau cuivre de sa commune? 

Le réseau ne fermera pas partout en France au même moment mais les premières communes concernées le seront dès le 2 janvier 2026. Il s’agit de Buellas dans l’Ain (01), de 49 communes dans l’Aine (02) dont par exemple, Clamecy ou Vuillery ; de 6 communes des Alpes-de-Haute-Provence (06), Saint-Paul de Vence et  La Colle-sur-Loup, de la commune de Guilherand-Granges dans l’Ardèche (07), de 42 communes dans les Ardennes (O8), Saint-Quentin-le-Petit ou encore Banogne-Recouvrance par exemple, de Hérouville-Saint-Clair dans le Calvados (14), de 47 communes en Charente (16), Vouharte et Triac-Lautrait notamment. 19 communes seront touchées par cette fermeture en Charente-Maritime (17). On peut citer Cherbonnières et La Villedieu. Enfin, la fermeture se fera dans 10 communes du Cher (18) dont Quincy et Saint-Florent-sur-Cher. 

N’hésitez pas à consulter la liste complète ici.

Pour ceux dont le nom de la commune n’est pas dans la liste jointe, restez vigilant et demandez à votre mairie s’ils ont des informations sur la date de fermeture. Lorsque vous serez directement concerné, votre opérateur vous contactera et vous aurez alors plusieurs mois pour anticiper vos démarches. Il est possible que le raccordement de la fibre optique à votre logement demande des travaux et il ne faudra pas attendre le dernier moment pour solliciter les opérateurs qui seront à ce moment-là débordés par les demandes.  

Pour en savoir plus… 

N’hésitez pas à vous référer à la documentation existante sur le site du Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.

https://www.economie.gouv.fr/treshautdebit/lessentiel 

Si vous ne savez pas si votre commune est concernée, entrez le nom de votre commune à l’adresse suivante : https://www.economie.gouv.fr/treshautdebit/la-fermeture-du-reseau-cuivre-dans-votre-commune.

Si vous avez besoin d’un contact humain pour vous aider dans vos démarches avec le numérique, contacter un conseiller sur : https://www.conseiller-numerique.gouv.fr/ 

Pesticides : 114 organisations dont l’ADEIC exigent le retrait immédiat du projt « omnibus VII » de la Commission européenne qui accorderait des autorisations illimitées à la grande majorité des pesticides

Pesticides : 114 organisations dont l’ADEIC exigent le retrait immédiat du projet « omnibus VII » de la Commission européenne qui accorderait des autorisations illimitées à la grande majorité des pesticides

Paris, le 1er décembre 2025

Dans une tribune parue dans Le Monde du 1er décembre  plus de 110 organisations de défense de l’environnement, de la santé publique, de l’agriculture paysanne, des associations de patients et d’usagers dénoncent la tentative de la Commission européenne de déréguler massivement les pesticides via le projet dit « omnibus VII » sur la sécurité des aliments.

De nombreuses mesures inquiétantes sont proposées dans ce texte à paraître officiellement le 16 décembre, mais un point a particulièrement suscité notre inquiétude : la suppression du réexamen systématique et périodique (tous les 10 ou 15 ans) des autorisations de mise sur le marché pour la très grande majorité des substances pesticides. Concrètement, si cette mesure était adoptée, des centaines de pesticides chimiques bénéficieraient d’une autorisation à vie, et il sera très difficile de prendre en compte les nouvelles données scientifiques démontrant leur dangerosité.

« Sans cette procédure de réexamen, des substances aujourd’hui interdites comme le chlorpyriphos (neurotoxique), le mancozèbe (perturbateur endocrinien et toxique pour la reproduction), le chlorothalonil (qui contamine massivement les eaux) ou le phosmet seraient toujours autorisées en Europe », alertent les signataires. Générations Futures a recensé au moins 23 substances non classées « candidates à la substitution » qui n’ont été interdites que grâce à ces réexamens depuis 2011.

Cette proposition va à l’encontre de plusieurs décisions de justice récentes, dont un arrêt de la Cour administrative d’appel de Paris du 3 septembre 2025 qui pointe déjà le caractère lacunaire des évaluations actuelles des pesticides par les agences sanitaires.

Les signataires appellent à une mobilisation citoyenne massive et demandent à la Commission européenne de retirer immédiatement ce projet qui « ferait reculer l’Europe de plus de 30 ans en matière de protection de la santé et de l’environnement ».

Notes : Les citoyennes et citoyens qui le souhaitent peuvent également signer cette tribune en cliquant sur ce lien : https://shaketonpolitique.org/petitions/pesticides-omnibus/ Ils pourront ainsi être également tenus informés des actions à venir portées par nos ONG sur ce dossier.

Nous invitons également les internautes à interpeller les décideurs grâce à notre outil Shake ton politique en se rendant sur ce lien.

Lettre ouverte : Renforçons la lutte contre la précarité énergétique : il y a urgence !

L’ACLC, dont l’ADEIC fait partie, signe avec d’autres associations de consommateurs une lettre ouverte à destination du Gouvernement et des parlementaires afin qu’ils mettent en place, en urgence, des mesures pour renforcer la lutte contre la précarité énergétique.

UFE x Associations de consommateurs_Lettre ouverte Précarité énergétique_