Accès à l’eau : comprendre, alerter, agir !
Quelques jours seulement après la Journée mondiale de l’eau, et alors que les problématiques liées à la consommation d’eau potable ou en bouteille font régulièrement la une de l’actualité, l’ADÉIC consacrera le 1er avril prochain ses « Premiers entretiens », aux enjeux attachés à la gestion de cette ressource naturelle.
La France, même si elle est moins impactée aujourd’hui par le réchauffement climatique que d’autres pays, n’échappe pas à des difficultés d’approvisionnement en eau.
L’action néfaste de l’être humain par la surexploitation des nappes phréatiques, la pollution (aux nitrates, aux pesticides et aux PFAS, sujet auquel nous consacrons un article) et les lacunes des politiques publiques en sont les causes principales.
Dans notre pays, les inégalités d’accès à l’eau potable se sont creusées d’une région à l’autre.
On ne peut passer sous silence, le cas de Mayotte, 101e département français où se laver, cuisiner, boire, sont des défis quotidiens. L’ADÉIC, en plus d’exprimer sa solidarité envers le territoire le plus pauvre de France, exige des pouvoirs publics qu’ils accordent une aide plus importante à sa population.
En métropole, c’est la question de l’eau en bouteille qui a défrayé la chronique grâce à des révélations dans la presse. Un grand groupe gérant plusieurs marques n’a pas respecté les normes de filtration et donc de sécurisation. Lobby effréné auprès de l’état pour s’affranchir des réglementations, absence d’information des consommateurs au mépris de leur santé, c’est un véritable scandale que les médias ont mis à jour en 2024.
Pour l’ADÉIC, seule une action déterminée des pouvoirs publics, et ce à tous les niveaux, par la surveillance et l’entretien des infrastructures, peut garantir à chacun une eau de qualité, en bouteille comme au robinet.
Mais notre mission est également de faciliter la prise de conscience par les consommateurs, de tous ces enjeux. Dès le plus jeune âge, il faut encourager des pratiques de consommation responsable, pour réduire le gaspillage d’eau.
Pour préserver notre « or bleu », si précieux, un effort collectif impliquant citoyens des villes et des champs, élus, entreprises … est nécessaire. Il y a urgence.